Cet humoriste, on l'aime, ou on l'aime pas. Personnellement, j'ai suivi attentivement son parcours, et son état d'esprit ne me plait pas. Quand je me pose la question d'où il veut en venir, je conclue que, finalement il veut emm... qui il veut, tout en étant protégé par ses audiences.
Je ne vais pas paraphraser la Bible, mais je vais plutôt prendre sa version pub :"Sans coeur, nous ne serions que des machines"
(Pub Alpha Roméo, avec Uma Thurman)
Guillon est devenu une machine à vannes, et il a peut-être perdu un peu le sens des réalités dans l'histoire. Comme quand on était gamins, y avait toujours l'enfant turbulent de service, qui se croit tout permis parce qu'il est le seul à oser ce que personne ne fait. Il est le seul, à être tyrannique envers ses camarades, et ça lui donne un pouvoir...
Guillon veut pouvoir exercer un dénigrement permanent, tout en se réfugiant derrière la liberté des humoristes. Je crois que ça plairait à Guillon de devenir un symbole. Dommage pour lui, c'est pas en dénigrant son patron au quotidien sur l'antenne que ça va arriver.
Mais comme toute sa démarche manque cruellement de sens, sans "élan inspiré" et que ce n'est, je pense, qu'une posture d'enfant gâté qui aime qu'on ne lui refuse rien, tout ça va tomber comme un soufflé sorti du four.
Sorti de France Inter, Guillon est loin d'être à la rue.
La liberté des humoristes menacée ? Faut pas pousser ....
Avec Guillon ce qui est menacé, c'est juste cette maxime :
"On ne ne mords pas la main qui vous nourrit."
Penser qu'on le peut, parce qu'on est assez connu et qu'on se croit intouchable, c'est, je pense, être aveuglé par beaucoup de vanité.
Mais je suis rassuré, ni Sarko aussi omniprésident soit-il, ni Guillon aussi écouté soit-il, ne pourront servir de prétexte à changer cette maxime fondamentale. Ailleurs que dans un média public, je crois qu'il n'aura pas la même posture vis à vis de son nouveau patron, et pourra à nouveau exercer ses talents de franc-tireur pour le public qui l'affectionne.