Alors que je parcourais des articles expliquant la crise financière, je tombe sur celui du "Guardian" de Londres, dans lequel un trader condamné en 95 pour la chute de la banque Barings, dit ceci :
"Les banques ne sont pas seulement techniquement insolvables. Elles sont moralement en faillite. (...) Pour le dire simplement, les banques font preuve d'un comportement irresponsable depuis dix ans et mettent en péril le bien-être de tous".
A une époque où on se croyait libéré de tout "joug oppresseur" nous privant de notre liberté, voilà qu'un nouvel obstacle que l'on avait pas vu venir, se dresse devant nous ! La dictature de l'argent détruit des vies, outrepasse le respect des individus.
En ce moment passe sur Canal+ la publicité pour une nouvelle série américaine, "Dirty Sexy Money" (L'argent sale et sexy), qui narre les tribulations plus ou moins douteuses d'une famille riche. Ils ont copié la publicité pour la carte bleue Mastercard, où on énumère le coup de plusieurs achats, et cela se finit avec les mots suivants : "Ils n'ont pas de morale, mais ils ont de l'argent".
En pleine crise financière, ces mots raisonnent d'une manière particulière pour moi. Dans un monde devenu très normatif, rempli de principes de précautions, il y en a un que nous n'avons pas encore mis en place : celui contre les dérives de l'argent. Il faut le reconnaître, l'argent est monté à la tête de beaucoup, d'autant plus que rien ne vient jamais contrarier cela. Comme tout le reste, l'excès d'argent n'est pas bon. Parce que ça nous rend moins humain.
A quand le R.M.I pour les chefs d'entreprise ? (Revenu Maximum d'Indemnités de départ)
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