Cette expression, entendue aujourd'hui dans la bouche de Georges Bush m'a fait sourire. Alors que les Etats Unis et même le monde entier traverse une crise financière inédite, on s'aperçoit de notre dépendance à l'argent.
Combien le fait de ne plus pouvoir compter sur la sécurité matérielle peut nous "paniquer". J'admire la génération de nos grands parents qui vivaient avec peu. (ils étaient bien obligés, me direz-vous !) Mais est-ce que en ayant peu finalement, il ne leur restait pas l'essentiel ? Des rapports humains vrais, pas intéressés, des échanges simples, mais pas superficiels...
Aujourd'hui, un jeune préfère s'entourer de technologie. Ca le "sécurise". Un Ipod sur les oreilles, pour ne pas devoir affronter un autre humain qui va peut-être me déranger, m'interroger sur ce que je suis.
Le monde matérialiste nous conduit donc à la consommation, à l'individualisme, qui lui-même nous pousse à nous isoler et à repousser l'autre. Alors me direz-vous, pourquoi avoir autant de choses si c'est pour ne pas les partager ?
On dit souvent que ce sont les pauvres qui sont les plus généreux... Peut-être parce que ce sont ceux qui ont le plus à donner, finalement. Ceux qui ont compris que posséder des choses, c'est pas une qualité humaine.
Et qu'on peut être riche de ce que n'a jamais eu !
LA QUESTION TABOUE : En quoi notre rapport aux choses matérielles interfère dans nos rapports avec les autres ?
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