Le 7 août dernier, à 7h du matin, la voisine venait me chercher parce que notre chat venait de se faire attraper par le chien du voisin. Il bougeait encore quand je l'ai pris. C'est la première fois qu'un animal à moi mourrait dans mes bras.
Un vrai deuil à vivre pour nous, mais aussi une drôle d'histoire...
J'ai donc dû annoncer la mauvaise nouvelle à Didier, à son réveil.
Je suis ensuite parti à 22 kilomètres, chez le vétérinaire, pour qu'il procède à l'incinération.
Et même pour un animal, la vie est chamboulée. Je vais sûrement bientôt vivre ça aussi avec mon chien, que j'ai depuis 10 ans, et qui en déjà 14 !
La suite inattendue de l'histoire, c'est que l'on avait la famille à manger à midi le jour même, avec nos neveux et nièce. Du coup, c'est vrai que ça nous a un peu changé les idées et tant mieux.
On mangeait sur la terrasse, quand tout à coup...
Elle était très peureuse, mais très gourmande !
Et depuis, elle est restée. Dans la même journée on a donc perdu notre chat, mais on a en même temps accueilli malgré nous une nouvelle pensionnaire.
Et vous voulez savoir la meilleure ? C'est que c'est la chatte de ma voisine, celle dont le chien a attrappé Mastock. Sa chatte ne venait plus à sa maison car elle avait peur du chien...
Cette aventure m'a aussi appris à dissiper les malentendus dans les situations difficiles. Je suis allé trouvé ma voisine, on s'est expliqué, et du coup ça va mieux, les relations sont plus paisibles.
Leur chien est désormais attaché, parce qu'il commençait à faire peur à tous les voisins.
Comme quoi, c'est dans les moments difficiles de nos vies, que l'espoir ne demande qu'à prendre vie, peut-être plus fort que ce qu'on aurait jamais osé imaginé.
La présence de cette chatte nous permet de mieux supporter l'absence de notre chat, même si nous ne l'oublierons jamais.
Tenez, si vous voulez aller le voir, et laisser un petit mot, il s'apelle Mastock.
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