Après la semaine de fou de la semaine dernière, où il fallait absolument être prêt pour la crémaillère, forcément j'accuse un peu le coup cette semaine.
Pour certains, c'est un sujet tabou, mais je suis quelqu'un qui ne sait pas mentir, et qui dit les choses comme elles sont.
Pour certains c'est indécent pour un "jeune" de dire qu'il est fatigué. Etant en super forme maintenant, c'est vrai que quand j'ai quelquechose à faire je ne me ménage pas (voyez le mur en une journée dont je vous parlais jeudi).
Par contre, étant volontaire, j'avais beaucoup de mal jusqu'à maintenant à considérer la fatigue comme une amie. Parce qu'au delà d'être un empêchement provisoire à l'action, c'est quand même un signal fort, quelquechose qui nous humanise, car nous ne sommes pas qu'une somme de volontés, mais aussi un corps, qui a ses règles, et c'est quand même la base de notre vie sur cette terre, et on l'oublie vite !
"Qui veut voyager loin, ménage sa monture" comme dit le proverbe.
En effet, ce n'est pas seulement parce qu'on "veut" voyager loin qu'on y arrive, il faut prendre les dispositions concrètes pour que ce soit le cas. Les voyageurs à cheval (époque du proverbe) prévoyaient toujours dans le temps du trajet, un temps de repos pour le cheval, sinon celui-ci pouvait mourir en route.
LA QUESTION TABOUE : Dans un monde d'idées, d'informations, acceptons-nous les informations internes que notre corps nous fait passer ?
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