6 jours de folie à Paris

Désolé mais je n'ai pas eu une seconde à Paris, pour écrire quoi que ce soit pendant les 6 jours ! Je suis rentré hier soir à Lyon. On peut dire que j'aurais vraiment amorti mon voyage et ces 6 jours que j'aurais passé à Paris ! Avant de vous énumérer jour par jour ce que j'ai fait, je vais vous parler de quelquechose qui s'est passé vendredi, la veille que je monte à Paris. Un agent littéraire, à qui j'avais envoyé mon manuscrit, m'a recontacté et on a eu une longue discussion en fin d'après midi vendredi au téléphone. Il m'a carrément dit qu'il voyait dans mon manuscrit un "fort potentiel" et qu'il n'appellait pas souvent les auteurs sur les 2000 manuscrits qu'il reçoit par an. Et lui, son objectif, c'est bien au dessus de l'éditeur qui m'a dit OUI il y a quelques jours, c'est carrément les gros poissons, comme PLON, GRASSET... Je lui ai dit que je venais sur Paris et on s'est donné rendez-vous mardi en fin de matinée, dans un café du Trocadéro. J'en croyais pas mes yeux car c'était la première fois qu'un mec à ce niveau croyait en moi ! Et en plus ça tombait super bien. J'avais voulu rencontrer l'éditeur qui m'a dit OUi mais malheureusement il arrivait sur Paris qu'aujourd'hui manque de pot... Peut-être d'ailleurs que ça devait se passer comme ça...

 

SAMEDI 3

J'arrive à Paris à 10h et je me rends sur les lieux du week-end, à Neuilly de l'association dont je fais partie, "Devenir Un En Christ". Ravi de retrouver tout le monde, et plusieurs achats de livre, (6 sur les deux jours, et des gens qui l'ont lu dans la nuit du samedi au dimanche) puisque que j'en avais emporté 20 dans ma besace, dont 10 déja achetés par le frère Hugues de Belgique, (qui m'a d'ailleurs fait la quatrième de couverture du livre), et qui était l'orateur du week-end. Le week-end a commencé 14h, dans une ambiance très fraternelle, comme d'habitude, et avec un enseignement costaud, mais très porteur et très éclairant au niveau spirituel. La notion du "je" et du "tu", lors de la création notamment. Que sans un "tu" devant soi, le "je" ne peut pas être "je". Cela nous renvoie aussi à la manière dont on peut traiter notre frère, comme un sujet , (une personne à part entière que l'on respecte pour ce qu'elle est), ou un objet (quelqu'un dont on veut soutirer quelquechose, que l'on veut utiliser). Avec notamment le regard de la psychanalyste Mary Balmary.

A la suite de l'enseignement, un groupe de partage, très fécond et fort comme à l'habitude. J'ai même eu un "fan" dans le groupe qui m'a posé des questions rapport au livre, car il avait suivi au tout début les épisodes sur le site de l'association, avant que ce soit un livre. Mais je ne voulais pas que le groupe tourne autour de moi, je n'étais pas là pour ça, et donc j'ai répondu à la question mais en restant sur le thème de nos réflexions et sans monopoliser le groupe. J'avais au contraire le rôle de donner la parole et de faire parler tout le monde. Car dans ces moments là, on se rend compte qu'on a beaucoup à recevoir des autres en se faisant humble. (Quelqu'un a même cru que j'étais malade parce que je parlais moins que d'habitude mais c'était pour être à l'écoute de tout ce que les gens pouvaient me dire) Un débat a suivi ce long temps d'une heure en groupe. (mais toujours profitable pour tous en général, l'heure passe très vite). Il faisait déjà nuit et nous nous sommes quittés vers 18h. Me suis couché assez tôt pour avoir un maximum de forces le lendemain. C'est un chic type (que j'appelle Léon dans le livre)  qui me reçoit à Paris chez lui chaque fois que je viens. On s'entend bien et on partage souvent beaucoup sur tout et sur rien. C'est un plaisir renouvellé de le retrouver.

DIMANCHE 4

Dès 07h30, on était debouts ! Il fallait qu'on arrive un peu avant (9h) car  Léon s'occupe de la technique lors des week-ends. En plus on a bien 30 minutes de métro avant d'arriver à Neuilly, à l'institut Sainte Croix. La journée a commencé par la prière, toujours aussi dense , grâce aux chants et à la liturgie porté par ce jeune passionné par cela. (je préfère être discret sur le prénom il se reconnaîtra si il lit). Je me rappelle que j'allais lui parler et que je le voyais réfléchir à l'organisation des chants, il était carrément "ailleurs" lol. Mais ça fait plaisir de voir un tel investissement passionné. Nous avons ensuite assisté à un autre enseignement. Il y a eu à nouveau des groupes de partages (les mêmes) mais moi j'avais une mini-réunion de la commission des 20 ans qui s'occupe du 20ème anniversaire de l'association, qui aura lieu les 13 et 14 mai à Tigery. Je me suis éclipsé à 12h30 pour rencontrer en ville la personne avec qui je vais faire mon second livre, Jean Michel. On s'était donné rendez-vous au métro Palais Royal, ce qui était à mi-chemin pour tous les deux. On était ravis de se retrouver car on est pris énormément tous les deux. Et ce qui est marrant c'est que Jean-Michel venait donner un enseignement auquel Jean-Marc (qui poste des commentaires et dont le blog est en lien sur ce site) assistait !

Le monde est petit ! C'est d'ailleurs quand j'ai eu Jean-Marc au téléphone la première fois qu'on s'est rendu compte qu'on connaissait tous les deux Jean-Michel. Y a des choses troublantes quand même.... lol. Ce fût un véritable déjeuner de travail pendant lequel on a jeté les bases de notre travail de l'année ensemble. On se retrouvera sur 3 jours plusieurs fois dans l'année, pour construire ce livre d'entretien entre lui et moi, et relatant notamment son parcours et l'intuition qu'il porte de cette communion de foi accueillant des personnes homosexuelles. Vous comprendrez que je ne peux en dire plus, et qu'il vous faudra attendre la sortie du livre pour tout savoir, mais vous pouvez compter sur moi pour tout vous dire en temps utiles. Le fait est que dans un an, à la même époque, nous souhaiterions avoir fini la rédaction de l'ouvrage, et on pourra le présenter à un éditeur. Le temps est passé très vite, et voila déjà l'heure se quitter, et de retourner chacun à nos affaires. J'ai assisté à la fin du week-end de l'association, avec un très beau débat de fin qui m'a pratiquement mis les larmes aux yeux tellement il m'a rejoint. Ca m'a fait plaisir d'entendre ce que j'ai entendu. On a parlé de "fécondité". Et que l'association pouvait insister sur le fait que nous pouvions, nous, personnes homosexuelles être féconds dans notre Eglise en témoignage de l'amour que Dieu a mis en nous. Etre des témoins que non, nous ne sommes pas qu'un problème pour les autres, mais que nous pouvons apporter l'amour que Dieu nous demande envers les  autres. Et qu'il fallait des témoignages de vie, en vérité. (Plusieurs m'ont dit à la fin que mon livre tombait vraiment à point) Des témoignages qui donnent de l'espoir et qui puissent ouvrir chacun à une nouvelle dimension dans sa vie, au délà du permis/pas permis et des maladresses et des incompréhensions  de l'Eglise. Et nous que faisons-nous ? On est pas consommateurs mais aussi membres de cette Eglise, donc on a le droit d'être debouts et de porter témoignage par notre vie.

A nous aussi d'être des témoins dans nos actes concrets de tous les jours. L'accueil de l'autre différent de nous et que l'on ne va pas juger parce qu'il ne partage pas nos points de vue. Le vrai Amour c'est pas d'accepter l'autre dans ce qu'il a de commun a moi, ça c'est trop facile ! C'est surtout l'accepter dans sa totalité y compris les choses que j'apprécie moins. Voilà, un enseignement riche et qui nous donne du grain à moudre pour les thèmes des prochains week-ends. Par rapport à l'actualité (instruction auprès des séminaires) je trouve que chacun s'est vraiment appropprié le débat et tout le monde s'est accordé à dire qu'il fallait que nous soyons des témoins de réconciliation et non de division entre nos frères et l'eglise. A quoi ça sert de lâcher son fiel et sa rancoeur si ça doit tout bloquer ? Quel témoignage ? Nous ne ferons pas mieux alors que nos contradicteurs. L'amour que Dieu mets en nous nous pousse à élever le débat et à penser à l'avenir ! Nous en sommes responsables au travers de nos actions d'aujourd'hui, ne l'oublions pas ! Mais en somme, un très beau week-end ! Tout le monde a aidé pour ranger (enfin les hommes forts, dont j'étais bien sûr  lol) et je me suis ecclipsé pour me rendre à  l'émission "On Ne Peut Pas Plaire à tout le monde", qui est en direct le dimanche soir. J'arrive donc pour 19h, il y avait une dizaine de personnes qui manisfestaient en criant "fogiel raciste" suite à l'affaire des sms avec dieudonnée. Il y avait beaucoup de monde pour la sécurité. Il ont même fait rentrer des mecs assez baraqués en civil et les ont mis dans le public, (sûrement pour arrêter des gens qui voudraient envahir le plateau).

Après une bonne heure d'attente , un sandwich léger et une bouteille d'eau on est rentrés dans le plateau (qui contient un public d'environ 200 personnes). Les gradins c'est du bois brut sans coussin, et je vous dit pas le mal de c.... au bout de trois heures d'émission ! En tout cas j'ai été impressionné par le "zapping" en temps réel de fogiel d'un sujet à l'autre. On a le temps de s'attarder sur rien. Moi j'étais placé juste derrière laurent magdane en chemise bleue (si vous regarder la redif ce dimanche dans la nuit lol), et derrière aussi le contradicteur du mec qui a écrit le livre sur napoléon (Ribbes). La personne qui nous a pllaçé était sympa et je suis content d'avoir vu une fois l'envers du décors. Mais à la sortie, je me rendais compte du côté superficiel de tout ça.

Donc on a quitté l'émssion à 23h45, car il a fallu faire la queue pour reprendre nos vestes et carte d'identité. Didier voulait que je rentre en taxi mais j'ai préféré rentrer en métro. Il était déjà minuit au métro Porte de la Chapelle. Un mec m'aborde vaseux, crispé et menaçant. Il me prend le bras "Vous voulez que je sois gentil, vous ne voulez pas que je vous plante un couteau ?" Et moi je lui répond que je suis très gentil (pour l'instant) et je me libère de son bras. Il s'aloigne aussi vite qu'il a déboullé et je réalise que tout peut arriver très vite.... J'ai le coeur qui s'emballera un petit peu après.... Enfin c'est la vie à Paris et la misère matérielle et humaine n'est jamais bien loin. En tout cas le rythme effrenné de Paris mets forcément des gens sur le côté de la route. Ce soit là, le temps de rentrée je me suis couché à 1h30. Une journée crevante ! Mais assister à ONPP m'a changé les idées et j'étais content !


LUNDI 5

Une nouvelle journée au service de l'association "Devenir Un En Christ", journée consacrée à la relecture du week-end entre animateurs et responsables de l'association. On a commencé par la messe, et après de profondes discussions. Tout ça est toujours très intense et demande beaucoup d'énergie. Ecouter les autres, intervenir, échanger, rien n'est jamais anodin et implique chacun énormément. Mais il en ressort une grande fraternité même au délà des différences de perception de chacun. A la fin de la journée je me suis rendu sur le plateau des "guignols" pour y assister en direct. C'était toujours à la Porte de la chapelle (c'est là que sont concentrés la majorité des plateaux TV). Après avoir attendu, donner les vêtements au vestiaire on est rentré dans le studio. Il était plus petit que ce qui me semblait à la tv. Par contre la tête des marionnettes est plus grosse qu'une tête humaine. Il sont deux pour faire bouger les marionnettes. Un est penché en avant et bouge les bras, et se met les mains dans les mains de la marionette comme un gant, et l'autre est debout derrière et fait bouger la tête. Il ont une manette qui fait bouger les yeux de gauche à droite et pour d'autres marionnettes il peuvent faire bouger les sourcils. Mais en tout cas on a attendu une bonne heure pour 5 minutes de guignols ! Mais là encore j'étais content de voir les coulisses. Je suis rentré vers 22h et me suis couché assez tôt.

 

MARDI 6

Levé vers 8h, grâce au fait que je m'étais pas couché tard la veille, j'ai pu prendre le temps d'émerger doucement. J'avais rendez-vous à 11h au Trocadéro avec un agent littéraire (celui que j'avais eu vendredi au téléphone). Il était déja là quand je suis arrivé (et pourtant j'étais pile à l"heure!). On a bien parlé, il m'a appris pas mal de choses sur son parcours, sur le métier, sur sa façon de travailler et son ambition pour mon livre. Il m'a dit qu'il ne trouvait rien à changer et qu'on pourrait commencer à l'envoyer début janvier au grands éditeurs. Il a un calendrier précis et évolutif suivant la connaissance qu'il a de chaque éditeur, de sa manière de travailler, de son délai de réponse. C'est vraiment du gros boulot et je suis content d'avoir rencontré cette personne. Il saura je pense m'aiguiller dans des domaines où je ne peux avoir toutes les clefs. C'est vital de rencontrer les bonnes personnes qui vont vous donner l'apport nécessaire pour avoir l'impact le plus grand possible. Nous nous sommes quittés à 13h, et je suis reparti avec deux exemplaires d'un contrat signé de sa main et qu'il ne me manque plus qu'à signer et renvoyer.

Pour votre information, sachez qu'un premier livre se vend en moyenne à 7500 exemplaires. A 4000 c'est un bide. A 10000, l'éditeur est content car il a rentabilisé son investissement. Il vous offre le chapagne et vous demande quand vous allez lui rendre le deuxième. A 40000 c'est un succès et on parle de vous un peu partout. A 100000 c'est un best seller. Je saurais dans 6 mois,  (pour l'été) si un gros éditeur veut de moi. Et déjà dans les trois mois j'aurais déjà de grandes tendances. Voilà, j'étais super content de cette rencontre car du coup ça me hisse carrément à un autre niveau. J'attends de voir mais c'est plutôt prometteur. L'avantage d'un agent est qu'il connaît bien les ficelles du métier et y a rien de mieux pour intégrer ce monde très professionnalisé. cette pratique est peu répandue en France, mais c'est très efficace !Juste après ce rendez-vous j'ai appellé mon compagnon et ma famille pour leur annoncer la bonne nouvelle, en attendant d'être véritablement en contrat avec un gros éditeur.

Ensuite je suis allé mangé, et je me suis accordé un après-midi détente dans Paris, histoire de souffler un peu ! Le soir à 20h30, j'avais pris une place pour Notre Dame de Paris au Palais des Congrès, et en entrant je tombe sur un animateur du "Morning Café" également animateur sur Pink  TV dans le Set (Laurent Artufel). Je suis allé lui parler un peu en le remerciant pour son naturel et en lui souhaitant bonne chance. Mais j'étais loin de me douter que c'était "la soirée VIP". Enfin surtout des gens d'M6, Magloire, le présentateur du Bachelor, la chorégraphe du premier popstar, (pia pia dans ton corps), et la fille d'Alice Dona de la Star AC. (Raffaelle Ricci) qui n'était pas peu fière d'être là... Mais sinon le spectacle était grandiose, j'ai payé un strapotin à 25 euros mais y avait un vrai fauteuil libre à côté donc je me suis pas privé. Mais j'étais super naze. J'ai quand même pu profiter du spectacle jusqu'au bout (elle meurt à la fin c'est dommage). Je vous encourage à aller le voir c'est jusqu'à fin décembre, au palais des congrès, porte maillot. Je suis rentré au radar, c'était près d'une heure passée. Ravi d'avoir assisté à ça au moins une fois dans ma vie dans un lieu comme le Palais des Congrès.

MERCREDI 7

J'ai dormi sans problèmes jusquà 8h30, et j'ai un peu traîné. Mais tout de même je suis quand même parti pas trop tard pour aller dans le Marais et laisser un exemplaire de mon livre aux Mots à la Bouche et à BLuebook. Une commande de mon livre avait déjà été passé par François à Bluebook (son blog est dans mes liens) et du coup ça a motivé davantage le mec. Et quand je lui ai dit que c'était gay ET chrétien ça l'a encore plus interpellé tant et si bien qu'il m'a demandé "mais dans quel sens ?" et quand j'ai dit que j'avais un copain tout a soudain été plus clair pour lui ! lol Pour les Mots, celui qui est chargé des dépots n'était pas là alors j'ai laissé un petit mot je rapellerai la semaine prochaine. Donc j'ai pas perdu de temps à 12h j'avais fait tout ça.

 J'avais rendez-vous à 13h pour l'enregistrement de deux émissions du Set de Pink Tv. Je suis arrvié un peu à la bourre, parce que le métro s'est arrêté un arrêt avant Marcel Sembat, ligne 9. J'arrive rue de Solférino à l'endroit du plateau du Set. On était une dizaine de mecs, on a attendu y avait des gâteaux et quelques boissons. On nous a fait enfin rentrer dans le studio, y avait du retard. Alors bien sûr ça faisait encore plus bricolage que les autres studios avec des adhésifs par terre des bout de scotchs partout et un décor en bois préfabriqué. Mais l'ambiance était décontractée. La première émission auquelle j'ai assité passera lundi, avec un metteur en scène (Calvario) qui a même pas fait son coming out et qui a demandé que certains moments de l'interview éviquant ses parents soient coupés au montage. Comme quoi on peut s'exprimer artistiquement et ne pas être sorti du placard dans sa propre famille... Tout est possible ! Et ce mec avait même rencontré Hervé Guibert, l'auteur séropositif qui s'est donné la mort.

La deuxième partie de la première émission c'était Lady Lestee, qui revient sur le devant de la scène après une attaque cérébrale. Une belle personne, déterminée et humaine. A coté de moi, j'avais un beau petit steward, et ce qui m'a surpris c 'est qu'il était pas du tout froid et hautains comme d'autres sur le plateau. Très accessible et profond, on a bien papoté tous les deux. Il est parti à la fin de la première émission et comptait revenir mercredi prochain car l'invité sera  Marie Anne Chazel (pour diffusion la semaine d'après). J'ai parlé avec Madame H, un mec vraiement très cool (qui a des poils aux jambes mais oui mais oui, mais ça il ne le montrent pas à pink lol). En tout cas le mec simple qui se la raconte pas et qui était bien sous le charme du petit steward à côté de moi !. Mais vraiment humain et adorable. J'ai été agréablement surpris. Et dans les chroniqueurs, à la fin y avait Laurent Bonnelli mais j'ai pas eu l'occasion de lui parler. On est sorti à la fin d ela première émission (qui passera le 12).

On a attendu un peu et on est revenu (ceux qui venaient juste pour la deuxième et ceux qui restaient). On nous replacé, on m'a placé à l'opposé et là on doit me voir mieux dans les plans large du public, j'ai un pull rayé orange gris et marron. La deuxième émission (qui sera diffusée mardi 13) y a emmanuelle devos, un peu lunaire mais amusante aussi. Et dans la deuxième Mouloud animateur de Mtv, trublion qui en fait trop à mon goût j'ai pas du tout accroché. Il me fait vraiement l'effet de quelqu'un qui a la grosse tête et qui va disparaître aussi vite qu'il est venu. En tout cas il en fait trop pour se faire remarquer et du coup je le trouve pas sincère. Et son discours n'est pas très cohérent. Pas à l'aise en tout cas c'est sûr contrairement à ce qu'il veut faire croire.

Je suis parti ensuite vers 17h30, et je suis tombé sur un magasin où y avait une lampe superman, j'ai flashé dessus alors je suis rentré, et j'ai trouvé aussi des poeles Tefal avec poignée amovible pour pas cher du tout donc j'ai fait mon petit marché. Ensuite je me suis dépêché pour me rendre à la messe mensuelle de l'association Devenir Un En Christ, à la crypte du Rosaire à droite, à l'Eglise Saint Sulpice. Après cette messe, habituellement dite par le père Gilles Hétier, là elle était dite par son confrère de la paroisse Saint Leu, qui était poassé dna sle reportage de ça se discute le lundi. C'était la première fois qu'il faisait la messe pour l'association mais c'était très bien. Il y avait près de 40 personnes, avec aussi des gens de David et Jonathan (autre association de chrétiens gays). Ensuite on s'est retrouvés rue cassette pour un repas partagé très sympa, durant le quel j'ai rencontré beaucoup de monde, y avait même des nouveaux, et ça, ça fait très plaisir ! On s'est quittés à 22h et je suis rentré avec Léon en voiture, on es tpassé au local de l'association à Vincennes poser des trucs, ce qui fait que je me suis couché à 23h30.

 

JEUDI 8

Levé à 9h30, et vraiment dans le coltar, car je commence à fatiguer vu tout ce que j'ai vécu en ces quelques jours. Il me restait un enregistrement à faire, celui de l'émission culture et dépendances, de Frantz Olivier Gisbert. Et là au niveau des invités je n'ai pas été décu, avec la présence de l'historien super connu dont je me rapelle plus le nom et le polémiste Tarik Ramadan notamment. Un débat très riche, où petit à petit se différenciaent ceux qui coulait faire parler d'eux grâce à la polémique et les gens plus profonds et plus "sains". Je suis arrivé à 13h et reparti à quasiment 17h. J'avais mon train à 18h30. J'ai mis 45 minutes pour rentrer chercher mes bagages chez Léon, le temps de le remercier et je filais sur la garde de Lyon . Suis arrivé à 20h30 à Lyon. Voilà pour l'ensemble ! Vous voyez que je n'ai pas chômé et j'étais fier de pouvoir dire à mon homme que même si j'étai sparti 6 jours he ben au moins ils étaient amortis et qu'on s'était pas manqués pour rien !

 

VENDREDI 9

He oui même aujourd'hui il s'est passé un truc ! Tout à l'heure pendant que j'écrivais ce blog il s'est passé quelquechose c'est l'agent littéraire qui m'a redit qu'il était heureux de travailler avec moi, parce que je ne vous l'avais peut-être pas dit mais il est croyant et mon livre l'a beaucoup touché. C'est là qu'on se dit que certaines personnes dans la vie on les rencontre pas pour rien ! Je lui renvoie les contrats signés aujourd'hui et tout va s'enclencher il commencer à bosser pour moi même avant les fêtes.

Fraternellement à tous,

Eric Louis

www.ericlouis.net

(dis donc j'ai mis au moins deux heures pour vous écrire tout ça, mais ça le valait bien ! Alors vous gênez pas pour écrire, aussi, moi j'aime vous lire aussi ! C'est pas tout de demander, il faut aussi donner les amis ;)

Comments

[Rédigé par : Ben]

Vivement les 13 et 14 mai que je puisse faire ta connaissance...

[Rédigé par : gayanglican]

Effectivement, tu n'as pas chômé ! En lisant ton post, je me disais que tu pourrais en faire la trâme de ton prochain bouquin :)
Je me pose une question: quel intérêt as-tu à signer avec un agent plutôt que de signer directement avec l'éditeur qui proposait de t'édider ?

[Rédigé par : Eric Louis]

Bonne question Jean-Marc ! Ben tout dépend surtout de la grosseur de l'éditeur et de ses moyens. Un grand éditeur a les moyens de vérifier que le livre est présent partout et est bien mis en valeur. Ce que n'est pas capable de faire un plus petit. Donc le but pour l'agent c'est de trouver le plus gros éditeur possible capable de suivre et d'amplifier la diffusion du livre au maximum. Car de là aussi dépend le succès d'un livre. Quand les gens n'ont pas à le chercher et l'ont sous le nez partout. Ca aussi ça compte beaucoup.

[Rédigé par : seb]

mon trés cher eric , je suis vraiment heureux pour toi de ts se qu'il t'arrive, que tu est trouver cette editeur qui j'espere portera ces fruits pour t'on livre,et j'ai vraiment hate de lire le deuxieme qui sera a mon avis aussi passionnant et de bonté d'ame que le premier.gros bisous et je croise les doigts pour toi seb.