Première "info du jour", sur laquelle je suis tombé aujourd'hui et qui, je dois le dire, m'a beaucoup étonné.
Le chemin de St Jacques serait le facteur aggravant de déséquilibres psychologiques. C'est le résultat d'une enquête réalisée pendant 7 ans sur 100 000 pèlerins sur les 700 kms du chemin. Le service de psychiatrie de l'hôpital "Complejo Asistencial" de Compostelle a en effet reçu des personnes souffrant d'hallucinations, de délires et de paranôïa, avec un comportement "anormal, byzarre ou très étrange. Le patient type : un homme d'une quarantaine d'années, avec des antécédents dépressifs, et plutôt espagnol (9 sur 10).
Alors rassurez-vous ce syndrôme n'a jamais nécessité d'hospitalisation longue, (10 jours en moyenne). Les facteurs aggravants, on le comprend, sont bien sûr le mysticisme, la fatigue, et les antécédents.
MES QUESTIONS
Est-ce que ça valait le coup de stigmatiser à ce point le chemin ? (même si j'en reconnais le côté singulier).
La portée d'une info comme ça ? Si on ne voit plus que ça, on passe à côté de tout ce que porte le chemin.
Pourquoi ne pas contrebalancer dans ce genre d'études, avec des personnes pour qui ça s'est bien passé ?
Est-ce que finalement ça ne met pas le doigt sur le fait que quelqu'un va mettre tout son espoir dans quelquechose sans vraiment discerner ou accepter que ce n'est pas fait pour lui ?
EN CE QUI ME CONCERNE
c'est vrai que mon amour pour la nature, et ma foi, m'ont souvent donné envie de faire le chemin. J'ai même eu récemment l'occasion d'en faire une partie avec des amis. Je ne sais pas si je le ferai un jour, enfin oui je sais que je le ferai, et que j'ai envie de le faire, mais je sais pas encore quand. La difficulté dans ce genre de projets, est de pouvoir le rentrer dans son planning ! lol . Mais une semaine par an, pourquoi pas ! Avec un bon équilibre entre marche avec des amis et moments de recueillement et de solitude.