Eric Louis blog

A ma place

Ca fait longtemps que je me dis "poste des nouvelles sur le blog", mais vous savez ce que c'est, la vie passe vite...

Donc un petit coucou, pour vous dire que ça fait déjà plus de 4 mois que j'ai repris mon boulot de journaliste, et plus ça va , plus tout me confirme que je suis à ma place, et que même, cet arrêt de 7 ans m'a permis d'avoir un recul salutaire sur plein de choses.

Je suis même étonné, car cette expérience me permet d'aider parfois des personnes autour de moi, (souvent plus âgées que moi) qui se mettent à fond dans le travail, sans se préserver.

Je m'aperçois aujourd'hui que la vie est un tout. Bien travailler ce n'est donc pas "que" travailler. C'est aussi savoir se reposer, pour etre efficace sur la durée. C'est savoir mieux se connaître, pour savoir comment mieux fonctionner. C'est accepter les faiblesses contre lesquelles il est inutile (et même destructeur) de se battre. Et pour ça il faut du temps et de la patience. Une "mise à part" est parfois l'occasion rêvée pour ça.

C'est éviter aussi les relations toxiques, qui n'apportent rien, et pompent beaucoup d'énergie, pour peu de résultats...

En résumé, je suis heureux d'avoir la maturité de l'âge, de me sentir progresser, évoluer. Perdre moins de temps et d'énergie dans des combats inutiles. Arrêter de me demander la lune, et viser l'essentiel.

Toujours poursuivre dans ma voie, et ne surtout rien précipiter.

En ça, je crois que personne ne peut éviter l'occasion de se remettre en question. Mais encore faut-il le faire de la bonne façon, et se connaître et s'aimer suffisamment pour avancer dans le bon sens... C'est peut-être ça se trouver finalement...

C'est donc dans cet esprit que j'aborde aujourd'hui la rédaction de ce blog et mes activités d'écriture. Mais je rends tout de même compte qu'écrire me plaît et que ce blog pourrait être un bon terrain interactif d'exercice...

A suivre donc ;)

Plus que jamais, je vis l'aujourd'hui, car demain ne m'appartient pas encore.

 

Bonheur

Le temps passe très vite... Déjà un mois que je suis à nouveau journaliste ! Tout se passe bien, et je me sens vraiment à ma place. Ce sont ces nouvelles période de la vie, où on commence un nouveau chapitre, tout n'est pas encore écrit, mais la direction est donnée : vers une vie simple, équilibrée entre le travail, les amis, la famille. Des loisirs, aussi.

L'épanouissement supplémentaire que je ressens aujourd'hui me confirme dans cette voie, que je ne pensais pas reprendre un jour. C'est pour ça que je suis heureux d'avoir été assez ouvert pour ne balayer aucune possibilité trop vite, d'un revers de main.

Tout ça, sont les fruits aujourd'hui du simple fait que je m'accueille tel que je suis, avec mes limites et défauts, qui font ce que je suis. Evoluer oui, tout en acceptant les freins de nos imperfections.

Burqwa ?

Ce matin, à la radio, une phrase m'a interpellé :

"Au lieu de voir l'autre avec un à priori, n'oublions pas l'être humain qu'il y a derrière".

C'est toujours plus facile de mettre une étiquette sur quelqu'un, ça évite de vraiment oser la rencontre et l'échange. Pour l'avoir vécu dans ma famille, cette posture est énormément blessante pour celui qui la vit.

Sujet brûlant en ce moment : La burqa

On a l'impression qu'on affronte un sujet concret, en ne parlant plus que de ça,  mais je crois qu'il faut faire attention à l'arbre qui cache la forêt.

La forêt ? La mauvaise image des population immigrées chez les français. Mauvaise connaissance. Manque de partage. Rejet ressenti par ces personnes. Il existe en Grande Bretagne une émission où une personne voilée passe son permis, avec une instructrice voilée également. (à priori bizarre, mais au moins on les montre)

Pour exister, certains se fondamentalisent. Et le rejet, je crois, ne resoud rien. Le souci doit donc se résoudre à la racine.

Il y a à peine quelques années, on trouvait normal de ne voir qu'une couleur de peau sur nos écrans de télévision. Je dois avouer, que personnellement je n'avais pas réalisé à ce moment là, la portée sociale de cela.

Aujourd'hui, je regarde une télévision plus plurielle, plus représentative. Vous me direz, c'est un détail, mais un détail qui compte et qui ouvre pour la suite : A savoir la vraie intégration de population rejetées, isolées, qui n'ont peut-être pas spontanément joué l'intégration, mais que nous avons aussi soigneusement évité. Il n'y a d'ailleurs pas de torts à décerner...

On étiquette toujours ce que l'on ne comprend pas !

Ce que je n'ai toujours pas vu à la télévision ? Un documentaire et un débat sur la burqa, qui m'explique pourquoi certains la mettent, ce que cela signifie pour celle qui la met, pour son entourage. Des témoignages, des avis différents. Pourquoi ce sont toujours les mêmes (politiques, people) qui donnent leur avis ?

Qui sont ces hommes et ces femmes ? Les connait-on vraiment ? Les intègre-t-on vraiment dans notre univers de vie ? Font-ils (déjà) partie des gens avec lesquelles nous parlons de la pluie et du beau temps chaque jour ?

A l'image de ces peaux différentes plurielles à la télévision, n'oublions jamais que ce qui nous rassemble c'est notre humanité, au delà de toutes les différences culturelles, sociales, cultuelles. Même si des fois c'est plus difficile ! Notre humanité doit nous rassembler !

Notre devoir de chrétien c'est peut-être au quotidien d'oser ce pas en avant, cette écoute sans jugement "à priori". Et c'est ce qui me plaît dans le travail de journaliste. Le vrai sccop c'est aussi dans ce qu'on a pas l'habitude de voir et d'entendre. Ecouter vraiment l'humanité de quelqu'un, pour vivre notablement mieux ensemble.

C'est peut-être aussi ça la charité...  

Un défi quotidien, toujours à renouveller. C'est dans le partage que la chance d'avancer nous est donnée.

 

En son temps

 
Voilà 7 ans, je quittais mon emploi de journaliste pour aller habiter avec Didier, à Lyon. L'année 2003 commençait à peine. Après 5 ans de priorité totale au travail, je donnais enfin une chance à ma vie affective. Et c'est sûr que même si j'étais ouvert à d'autres expériences, ce fût tout de même un réel "lâcher prise" de ne plus être journaliste. Mais il le fallait ainsi. L'avenir de notre couple était désormais prioritaire.

7 ans ont passé. Beaucoup de choses vécues. Enrichissement, maturation, décantation.

Dans 7 jours, je redeviens journaliste. Je repense beaucoup à cette phrase de la Bible qui dit à peu près : "ce que vous lâchez, vous sera redonné au centuple". Je ne vous cache pas que ces dernières années mon impatience de ne pas trouver un "travail à moi", commençait à me démanger "sévère". C'était un peu lourd à porter, comme une écharde, mais une écharde qui m'a appris la patience et la confiance.

Dieu nous connait, et je crois qu'il se sert de tout ce que nous sommes pour nous faire arriver à la conclusion qui s'impose. Et même les moments difficiles de nos vies contribuent aussi à nous mener sur les chemins de notre destin.

En plus, rappelez-vous, le 22 novembre, je suis retourné dans mon village et j'ai revu mon ex-patron à la radio, qui a fait la connaissance de Didier. Ces retrouvailles ont contribué à nourrir ma réflexion.

Et croyez-moi si vous le voulez, mais un journaliste venait de partir de la radio, le 15 novembre...

J'aurais dû comencer le 18 janvier, mais ma jaunisse en a décidé autrement ;)

Aujourd'hui, je suis étonné combien la vie est inattendue. Mais, du moment qu'on est attentifs, qu'on n'exclue rien, qu'on ne préjuge de rien, tout peut arriver. Moi-même je n'osais penser à cette éventualité. Mais quand la vie se fait plus difficile, on ose penser à toutes les solutions. Je ne sais pas si c'est de l'audace, ou de l'humilité... Peut-être un mélange des deux !

Aujourd'hui, par rapport à cette nouvelle aventure, j'ai à la fois le tract d'un débutant, mais aussi l'expérience d'un mec de 36 ans, qui assume sa vie privée.

Je me sens mûr pour ce nouveau défi, et je rends grâce.

 

L'argent, ou le bonheur ?

   

Hier après-midi, j’ai regardé le film « Slumdog Millionnaire » qui raconte la vie de ce jeune indien des bidonvilles qui gagne au jeu télévisé « Qui veut gagner des millions ». Ben j’ai été épaté. Pourtant je me méfie en général des films dont on fait trop l’apologie.

 

Ce film m’a touché. Il m’a aussi renvoyé à ma réflexion actuelle sur les rapports à l’argent. Personnellement, par mon vécu, je me suis toujours méfié de l’argent. Comme si en avoir pouvait corrompre le cœur. Alors j’ai fait le serment de toujours m’en servir mais de ne  jamais en être esclave.

 

Vivre pour amasser de l’argent, je n’arrive pas à comprendre ça. Pour moi l’argent est un moyen. Mais en aucun cas une fin. D’un autre côté, vouloir toujours se servir de l’argent qu’on a, ça peut être aussi avoir les mains percées…Là aussi, (une fois de plus) l’équilibre est de mise. Et les limites sont souvent protectrices. C’est ce que je réalise en ce moment. Toucher du doigt et accepter ses limites financières, apprend aussi à dépenser raisonnablement.

 

Pourquoi tout ce que l’on entend aujourd’hui dans les médias tend à nous faire croire que nous serions plus heureux avec plus ? Est-ce qu’il y a pas un vrai bonheur dans le fait de s’aimer comme on est ? Je crois que la pub joue beaucoup sur le fait que beaucoup de gens sont insatisfaits. Alors elle promet de combler ce vide… Et au contraire, elle le creuse.

Mais le matériel rend-il vraiment heureux ?

Un jour, j’ai crié à Dieu parce que je n’étais pas heureux. Ce qu’il me manquait ? Aimer, et être aimé, par quelqu’un à qui je puisse faire confiance.

A partir du moment où j’ai rencontré Didier, j’ai pu me reconstruire durablement, me remettre sur pied.

 

Aujourd’hui, nous venons de mettre en vente notre maison. Et ces deux ans resteront gravés en nous à jamais. On s’y est investi humainement et ce fût riche d’expérience. Une autre étape nous attend bientôt. Plus modeste, sûrement. Mais est-ce que c’est ça qui compte le plus ?
N’est-ce pas plutôt construire son équilibre affectif, social et amical ?

Jamal a participé à « Qui veut gagner des millions » pour que Latika, son âme sœur depuis l’enfance, qu’il veut retrouver, puisse le voir à la télé.

Et il a raflé la mise …  

Et vous, vous misez sur quoi ?

 

La vie en jaune

Ca va faire presque deux semaines que j’ai la jaunisse ! Je me suis demandé si ça servait à quelque chose de le dire ici, mais bon, j’assume ! Lundi 11, me suis retrouvé 24h à la clinique, ils m’ont gardé pour savoir s’il fallait pas opérer la vésicule.

Finalement, une belle Hépatite A. Ca m’apprendra à me laver les mains plus souvent !

 

Heureusement je ne suis pas trop fatigué la journée, mais je dors beaucoup (10h par nuit). On me fait des analyses plusieurs fois par semaines, et les résultats sont plutôt bons. Ca revient peu à peu à la normale. Mais il faut du temps. Et ça, pour moi, c’est un vrai apprentissage. Ca ne fait pas tout de savoir ce qu’on veut, faut surtout faire avec ce qu’on a ! Et j’avoue que j’accueille mon présent de plus en plus sereinement, sans pression, en prenant les choses comme elles sont.

 

Cette épreuve arrive aussi avant une nouvelle étape dans ma vie. J’ai noté que ça arrive souvent dans cet ordre là ;)  Une épreuve, avant quelque chose de nouveau et d’enrichissant.

 

Qu’en pensez-vous ?

Un Dieu pour Haïti

Le monde entier en parle, et se mobilise.

 

 Dimanche, je regarde France 2. Et cette question inattendue arrive sur le tapis, et c’est le réalisateur Patrice Leconte (Les Bronzés) qui s’en fait l’écho : « Pourquoi Dieu ne fait rien ? ». Et selon lui, personne n’a été capable de bien répondre à sa question. Oui, le drame d’Haïti est profondément injuste. Oui, c’est  normal d’être en colère ! Ca m’a fait penser tout de suite à Jésus sur la croix. Qu’est ce que tout le monde attend à ce moment là ? « Sauves-toi toi-même ! »  « Epates-nous ! ».

 

Encore plus aujourd'hui, dans une société où le show et le spectacle règnent,  l’image d’un « Dieu Hollywoodien Tout Puissant » est tentante, et profondément humaine. D’ailleurs, n’oublions pas la tentation originelle du fourbe serpent : « Vous serez comme des dieux ». Alors donc voilà, peut-être que nous ne voyons pas Dieu comme il est vraiment…. Il est peut-être là le problème…  Un gros malentendu ! Là où l’homme attend de l’extravagance divine  envahissante, Dieu nous parle de sacrifice, d’espérance, et surtout de liberté. Oui, il a préféré sacrifier son fils, au lieu de nous faire un « son et lumière » sur la croix. Il a préféré toucher nos cœurs en profondeur, au lieu d’un show paillette « évangélico-fondamentaliste ». Pour revenir à Haïti, et à la question Patrice Leconte, « Où est Dieu ? » Il est dans cet élan de générosité mondial, qui grâce aux technologies actuelles, a pu se concrétiser au plus vite. Il est dans ces gens qui prient, qui ne veulent pas laisser tomber. Il est dans ce président sénégalais, prêt à céder une partie de son pays pour servir de terre d’asile. Il est dans ces médecins, ces gens qui donnent de leur temps où qu’ils soient pour penser à cette occasion, à ceux qui en ont besoin.

 

Et si Dieu ne peut pas intervenir pour empêcher une catastrophe, il est cependant dans les cœur des hommes. Hommes responsables de leurs actes, devant tous les évènements de la vie, heureux ou malheureux. Libres d'espérer en Dieu ... ou pas.

 Photo : Courrier International

Bonne, comment ?

En cette période de voeux, nous nous souhaitons tous traditionnellement "que du bon". "La santé", "l'argent", "le bonheur dans les foyers".

Pour le réveillon du 31, Didier et moi avons joué les serveurs pour un repas de comité des fêtes dans le sud. 280 personnes. Très bonne ambiance. Musique, gens qui s'amusent, bon esprit, pas trop de raleurs ! Je voyais des gens d'un certain âge s'amuser sur de la musique assez moderne. Je me disais : "quelle soif de vie ! quelle soif d'amusement ! Quel réflexe salvateur par rapport à une année qui ne fût pas de tout repos pour tout le monde !

A la fin de la soirée, une rumeur se propagea comme une trainée de poudre. Un accident venait d'avoir lieu. Un couple âgé, en partant en voiture, n'avait pas vu le canal tout proche et s'était précipité dedans. L'homme avait pu se dégager à temps, mais ce ne fut pas le cas de son épouse. Emprisonnée à plusieurs mètres de fond, elle ne fut libérée que 15 mn après par les pompiers. Qui ne purent rien faire pour elle.

Tous les participants à cette soirée, garderont sûrement en leur mémoire cet évènement "coup de poing" qui s'invite au pire moment. Je fus interpellé par le dur rappel à la réalité qu'impose la mort dans un moment où on est loin d'y penser et on fait tout, au contraire, pour se raccrocher au maximum à la vie !

Oui, nous avons le droit de nous souhaiter à tous plein de bonheur, de joie ! Mais que ces souhaits ne nous fassent pas oublier que la mort fait aussi partie de la vie, que les malheurs aussi !

Plus profondément, j'aimerais formuler ce souhait pour tous en 2010 : "Quoiqu'il vous arrive, qu'il vous soit donné pendant cette année d'avoir les "BONS" réflexes, dans TOUS les moments, meilleurs ou pires. De vous remettre assez en question pour avoir une attitude ajustée au mieux à ce que vous vivez. Pour que vous soyez témoins de l'amour que Dieu vous porte depuis toujours.

Alors oui, là : " Très Bonne Année 2010 ! "

 

 

 

 

20 ans, 36 ans, 64 ans ...

Un petit coucou. Hier, c'était une journée assez importante. Dans mon village natal, je faisais dire une messe à l'occasion des 20 ans de la disparition de Maman. Et c'était aussi mon anniversaire, et aussi le sien !
J'ai fêté mes 36 ans, et elle aurait eu 64 ans. Je remercie toutes les personnes qui sont venues, famille de divers horizons, dont une partie que je navais pas vue depuis longtemps, et qui m'a fait la surprise d'être là , suite à la parution dans la presse.

Aujourd'hui, je suis heureux. Fatigué (3h30 de route x 2 dans la journée) mais serein, avec la fierté d'avoir fait ce qu'il fallait. Parce que je ne renierai jamais mes racines, et que c'est tout ce que j'ai traversé qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Merci aussi à tous les "Joyeux Anniversaires" que j'ai reçu cette année. Simples, certes, mais ils sont autant de marques d'affections qui me font du bien. Merci à tous !

Ps: la photo, une croix au bord d'une route, à côté de Carcassonne, que j'ai prise quand j'y suis allé pour Toussaint.
 

Le respect, à quelle sauce ?

  

Un mot d'un autre temps, le respect ! Et pourtant... Qui ne s'est pas énervé devant quelqu'un qui vous double sur l'autoroute en vous faisant une queue de poisson, qui n'a pas pesté quand quelqu'un vous "gruge" dans une file d'attente, qui n'a pas tempêté devant le regard "porte de prison" d'une caissière, tout en jurant qu'on ne l'y reprendrait plus...

Hé oui, tout ça, c'est du savoir vivre, du RESPECT. Même avec les amis, la famille. Certains de mes amis se souviennent encore que leurs parents leur interdisait de parler à table quand ils étaient gamins. J'en connaissais même un qui vouvoyait ses parents ! Moi-même je me souviens de mon instit de CM2 qui balançait à la tête de celui qui était dans la lune, l'effaceur bois et feutrine de 15 cm qui lui servait à effacer le tableau (craie à cette époque, encore).

Je sais déjà comment peuvent être perçus mes propos par la "jeune génération" : "Non mais il nous parle de son passé, et nous on est dans le présent, il est bien gentil", "Non mais il croit quoi, lui avec ses pseudos valeurs ?" pour ne vous citer que les plus belles... Je taquine, mais c'est exactement ce que je pensais quand j'avais leur âge.

Plus généralement, je veux simplement dire qu'aujourd'hui le respect s'est perdu. Et quand on le redécouvre, c'est une merveille. Anecdote : Quand je suis allé sur Carcassonne, mardi dernier, je me suis arrêté à Narbonne pour faire le plein de GPL au meilleur prix (là il était à 63 cts je crois ! lol). Devant moi, la petit voiture d'un monsieur d'un certain âge, que je trouve assez vite "lent". En effet, non content d'être au milieu de l'allée entre les deux pompes à essence, il prend un temps certain pour expédier sa petite affaire...

Etant pressé, comme souvent, je me demande comment faire. Et soudain l'idée ! Si je me débrouille bien comme je suis collé à lui derrière je pourrais peut-être me servir, en tirant bien le tuyau. Je m'exécute, j'y arrive et je vais payer. Grand sourire de la caissière narbonnaise : "Dis donc, ce monsieur, il exagère, heureusement que vous êtes débrouillard !" Tout étonné de son attention sur ce petit probléme déjà derrière moi, je la remercie de son accueil et lui souhaite une bonne journée.

Ca fait longtemps que j'avais pas vu une caissière de station service sourire autant !

Et du coup, je suis reparti de bonne humeur...